CHAIRE EN
RECHERCHE AVICOLE
Axe 3
Évolution de l'antibiorésistance lors du retrait d'antibiotiques dans les élevages de poulet de chair
​
​
La recherche avicole
-
Crainte de l’augmentation du phénomène de la résistance aux antibiotiques en santé publique
-
Pression accrue pour diminuer, voire cesser l’utilisation des antibiotiques dans les élevages avicoles
-
Peu d’études démontrent l’effet de l’arrêt de l’utilisation des antibiotiques sur les profils d’antibiorésistance de différentes bactéries
-
Durant un peu plus d’une année, des échantillons de fientes fraîches provenant de troupeaux sans antibiotiques ni anticoccidiens, et de troupeaux nourris de façon conventionnelle ont été recueillis et analysés
-
Les profils d’antibiorésistance des souches d’Escherichia coli ont été déterminés pour chaque groupe (élevage avec ou sans antibiotique), au début (1er lot) et à la fin de l’année d’élevage (dernier lot)
-
Le retrait des antibiotiques en aviculture diminuerait la pression de sélection et donc le nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l'alimentation
-
L’arrêt de l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux de consommation permettrait de préserver l’efficacité d’antibiotiques pour usage vétérinaire et des antibiotiques similaires chez les humains
-
Impossible d’observer une différence significative dans le nombre de souches résistantes d’Escherichia coli et Clostridium perfringens entre les fermes qui ont continué à utiliser les antibiotiques de façon régulière et celles qui ont arrêté l’utilisation pendant un an
-
Une tendance de réduction de l’antibiorésistance a été observée dans les lots d’oiseaux élevés sans antibiotique mais sans différence significative
-
L'absence de résultats significatifs peut être due à :
-
un manque de pouvoir statistique causé par un faible nombre d’échantillons (46 seulement)
-
une période d’observation trop courte
-
Selon certains chercheurs, le temps pour constater une réduction de l’antibiorésistance
pourrait prendre plusieurs années. (Aarestrup et al. 2001; Dutil et al. 2010; Hiki et al. 2015)